Le Prix Nobel en 2014 de Modiano, les Nouveautés, les émissions tv et radio , le Salon du Livre

Les Nouveautés, il faut s’y intéresser et voir l’outil pédagogique que cela constitue. Donc le passage dans la maison d’édition est intéressant car il y a toujours un centre pédagogique et quelqu’un pour répondre à vos questions dans la matière que vous enseignez. Prenez des notes sur un carnet d’adresse de travail et de temps à autre parlez en en classe, au cours. 

Ecoutez les émissions à la télévision : pour la rentrée 2019-2020 

La grande Librairie France 5 à  ,20 h 50 le Mercredi   présenté par François Busnel. 

 sur la 2 Télématin de  6 h 25 à 9 h 25 : une émission remarquable, française, sur le mode de la conversation…   de 3 heures créée par William Leymergie et reprise de façon extraordinaire, regroupant des journalistes et un historien aux talents précis  dont on peut écouter l’information à chaque demi heure sauf à 8 h 30  et entre, des séquences que vous choisissez en fonction de vos attentes : cuisine, décoration, spectacles, théâtre, exposition, cinéma, web, … à voir en replay par moments qui vous intéressent. 

Public Sénat : chroniques. On résume un livre . une femme interview très bien 2 auteurs dans cette très belle bibliothèque du Sénat. 

Prenez exemple en écoutant.

Vous nous direz encore lesquelles avec précision et leurs heures : qu’on puisse en profiter.

Des émissions à la radio. Vous nous les ferez découvrir. Il y en a.

Social Club de 20 h à 22h sur Europe N° 1 avec Frédéric Taddei.

Qu’il y ait une trace écrite ou sur votre tablette de vos visites chez les libraires ou chez les éditeurs ou de vos lectures, ou de celles entendues à la radio ou à la télévision. 

Il faut toujours que vos démarches soient mentionnées. Vous ressortez alors un jour cette lecture et vous faites des rapprochements. Vous apprendrez alors à converser.

La France a été le pays de l’art de la conversation. Si vous avez des conteurs autour de vous,  vous pouvez nous en parler. 

Sachez le retrouver cet art de la conversation.

Souvenez-vous de Madame de Sévigné, des Caractères de La Bruyère avec les descriptions de causeurs célèbres ou de Molière dans les Précieuses Ridicules 

Sachez faire parler ceux qui savent bien. Faites raconter vos élèves.

Allez aussi chez vos libraires de quartier en revenant de votre Lycée : je ne vous dis pas tous les jours mais souvent. Etre au courant des livres, des nouveautés, des genres d’auteurs, participe à votre ouverture d’esprit et c’est un plaisir.

Regardez les livres, les ventes des livres, des sections de livres peu lus. Tout est important. Vous apparaîtrez cultivé et dans la mouvance du moment. Toutes vos parenthèses sur des livres seront très importantes pour vos élèves. C’est de celles-ci  dont ils se souviendront le plus souvent.

 Le livre se porte bien. Il existe le livre numérique, le livre audio.  Ils coexistent. Le numérique ne tue pas le livre papier. Développement de la B.D. et des Mangas.

A cette rentrée 2015-2016 regardez les premiers romans : présentés par François Busnel à la Grande Librairie LGL.

Les littératures étrangères ne seront pas à négliger. Le salon du livre à la Porte de Versailles a eu lieu avec pour invité le Brésil. 

On pourra ajouter chaque année le pays invité au salon du livre à cet article.

Jean d’Ormesson,  académicien français a reçu son ami Antonio Torres. j’y suis allée. J’y ai vu Jean d’Ormesson, à l’esprit extrêmement vif quoique âgé. Il est notre digne représentant d’un écrivain français admirable. Il a écrit des romans sur des histoires familiales de l’aristocratie française, des essais sur la Vie qui se lisent comme un roman,   des histoires littéraires à lire.

Le fait qu’il ait  vécu au Brésil il y a fort longtemps lui a permis une grande ouverture sur les choses et les êtres . Son père était ambassadeur. Il sait écouter les autres écrivains et lui même est d’une culture immense ayant été à l’Ecole de la rue d’Ulm. (littéraire, histoire) dont on ne brigue pas assez les places. Quelqu’un qui a fait la rue d’Ulm à Paris aurait toutes grandes les portes. Il a une culture énorme. On ne parle pas assez des grandes écoles littéraires. On a misé trop sur les mathématiques. c’est bien dommage. Il faut remettre des littéraires dans les Etudes. Ils peuvent être de grands Personnages de l’Etat. Il a une façon de parler très posée et très distinguée comme il l’est lui-même et en même temps sa pensée est d’une grande simplicité et d’une grande clarté. 

Autre invité  : La Pologne.

Des pays du Moyen Orient étaient présents.  Après les événements de Janvier à Paris, nous étions émus de les recevoir.  Ils se sentaient libres dans ce Salon du Livre.  Après de tels événements, et les tueries de Charlie Hebdo et des clients de l’épicerie casher de Vincennes,  là le Salon du Livre était en deuil mais était le symbole de la Liberté et de Paix avec quelques représentants des maisons d’éditions des Pays opprimés . C’était extrêmement émouvant.

Nos Maisons d’Edition, nos librairies de nos pays,  les Maisons d’Edition et les librairies de ces pays du  Proche-Orient, Moyen Orient ou d’Afrique avaient donc un rôle symbolique depuis les événements de Janvier. Tant qu’on peut éditer des Livres on peut se dire Libres.

Constatez qu’il n’y a qu’une lettre différente entre le mot Livre et l’adjectif Libre.

 Voilà la remarque que je me suis faite grâce à la participation de ces pays. 

Il faut qu’elles perdurent grâce à vous Jeunes Lecteurs avec vos Parents. Ce sont des lieux magiques. Chaque libraire ou chaque Librairie ayant ses livres spécifiques à chacune parfois.

A Paris, nous avons de grandes librairies dont on se parlera.

En province vous en avez aussi de très agréables ou même d’importantes que vous nous ferez connaître.

Dans les Dom Tom, dans les Lycées Français à l’étranger : Parlez-nous, dites-nous le nom de vos grandes Librairies et nous apprendrons à vous connaître. Merci à l’avance. 

Parlez-en à vos lycéens de ces Librairies. D’ailleurs ils aiment y aller car c’est un lieu de vie.

De même, vous allez dans les bibliothèques ou dans les médiathèques. Vous ferez aller vos lycéens. C’est indispensable.  Les familles et leurs enfants écoliers se retrouvent déjà dans ces lieux  souvent ouverts le dimanche.

  Que ces démarches aboutissent à une réflexion sur votre pédagogie future et actuelle. Pas ou Peu de Photocopies : Servez-vous absolument des Livres afin de faire le moins de photocopies sauf pour les sujets de devoir sur table : appelés DST ou composition.

 L’outil Livre est essentiel. C’est leur bien,  Il faut qu’ils s’en servent.  Prévoyez les cours d’histoire littéraire : ils remplissent vos deux heures et qu’ils soient bien faits. Vous leur ferez revoir les  vies d’auteurs dans un siècle historique que vous rappelez lors de l’étude de textes. 

On pourra se documenter auprès de son collègue d’histoire ainsi entre professeurs de disciplines complémentaires, vous ferez comprendre l’intérêt de respecter toutes les disciplines à vos élèves. 

 

 

Partager cet article :Email this to someoneShare on FacebookTweet about this on TwitterPin on PinterestShare on Google+

Le brouillon à l’oral du bac. L’épreuve de l’oral. La liste des textes.

Conseils de dernier moment par le professeur particulier que j’ai été aussi.  Comment organiser son brouillon le jour même? Faire noter ce qui est en gras à vos lycéens. Car le jour de l’oral, l’élève est troublé et doit voir très vite  les mots, les pages concernées. C’est la même chose pour vous  pour vos premiers cours. Vous devez avoir un support visuel très lisible.

Il faut que les candidats mettent sur la feuille le plan vide  avant même de faire leur lecture du texte choisi par le professeur dans leur liste et de répondre à la  question inscrite sur un papier donné par le professeur. L’élève peut faire reformuler la question pour savoir s’il l’a bien comprise.

A l’oral : le temps est de 30 minutes de préparation : de telle heure à telle heure : l’inscrire. L’élève travaillera de façon intense. Il  regardera 2 ou 3 fois sa montre.

 Inscrire aussi les mots : plan vide  + certains mots et le texte que vous prévoyez en laissant  les espaces à l’introduction, à chaque partie du développement, à la conclusion  pour écrire le contenu : phrases entières, ou mots avec N° des lignes très précises. Placez bien le post-it à la page du livre dans chacun des exemplaires de l’oeuvre si le texte à étudier est dans un livre et non sur une feuille photocopiée toujours tirée en double exemplaire fourni au  professeur .

La première partie de l’épreuve se compose de ce qui suit:

Introduction : durée 1minute et demie .

Ma Lecture du texte ( attention : ne pas l’oublier).
 » Je vais lire le texte » ou « Nous allons lire le texte ».
 La lecture : durée 1minute ou 1 minute et demie

La lecture doit être faite le mieux possible, tonalité, voix, ponctuation… pas monotone, pas hachée, fluide.  Que l’on voie à travers elle que l’élève a mis en valeur le sens et/ou  la beauté du texte. 

 L’élève devra arrêter sa lecture à la demande du professeur.
 Prendre le temps de faire une bonne lecture.

 S’il doit arrêter la lecture, il va poursuivre alors son analyse.

Il annonce  la question.

– « Nous nous efforcerons de répondre à la question ».

– La première partie : 3 minutes et demie .

– la deuxième partie : 3 minutes et demie (ou 4minutes).

Conclusion : 1 minute ( ou 1 minute et demie). 

 

La préparation pratique de l’oral :

L’importance de la liste de textes : vous aurez fait faire un joli livret de vos textes de l’année,  au fur et à mesure à des fins de trimestres  ou à la fin et prête mi mai  et vous aurez aussi noté  la mention de lectures complémentaires avec les séquences en tête ,  format A 4 avec des feuilles transparentes dans lesquelles on aura  glissé en tête la liste des textes avec le tampon de votre Lycée et ensuite chaque texte photocopié en double exemplaire.

En outre, l’élève devra fournir un double exemplaire au professeur des oeuvres du livre  ou du classique d’une oeuvre intégrale .  Il aura pu s’organiser avec un autre élève de sa classe, ou acheter l’oeuvre en double. 

L’élève apportera donc dans un  cartable  ordonné  le jour de l’oral ce livret de textes et les oeuvres intégrales en double exemplaire  avec la liste de ces textes  datée : mois et année et tamponnée à la fin par le Lycée  avec sa convocation. Il n’oubliera pas sa carte d’identité .

Tout cela est à préparer la veille de son épreuve avec la tenue qu’il compte mettre. Il envisagera sa présentation agréable  le mettant en valeur : pas trop d’excentricité ou d’aspect négligeant.

Il aura prévu le temps de déplacement pour aller à son lycée s’il ne le connaît pas avec le temps d’avance exigé pour être dans des bonnes conditions.

 Si l’élève est en candidat libre non présenté par un Lycée il suit les directives pour présenter sa liste de textes : caution d’un organisme d’éducation à distance ou signature d’un professeur qui l’a suivi. 

En attendant de passer, il ne se laissera pas distraire par d’autres candidats . Qu’il se concentre seul,  sur lui pendant l’attente à l’épreuve et qu’il reformule son plan dans la tête, les phrases de transition, les compositions d’une introduction et d’une conclusion. Il peut se remémorer des dates, des auteurs pour l’entretien qui suivra sa prestation de commentaire de 10 minutes où il aura seul parlé, le professeur pouvant cependant l’aider en cas de trouble mais c’est à éviter. Normalement le professeur n’intervient pas sauf pour arrêter la lecture. l’élève doit lui s’arrêter à temps à la fin de sa première partie. Si le professeur l’arrête c’est qu’il aura été trop long. Ce n’est pas souhaité. .

En arrivant dans la salle :  au moment où on l’appelle, il aura sorti sa convocation, sa carte d’identité, sa liste de texte. Il émargera dans son nom. Il aura dit bonjour, se présentera poliment au professeur auquel il donnera le livret de ses textes. Il attendra que celui-ci lui dise le texte à étudier et  lui donne une question écrite. Il prendra 2 feuilles de brouillon. Il ira dans le fond de la salle et se concentrera 30 minutes à son travail sans plus écouter l’autre élève qui passe avant lui. Il notera l’heure de départ et de fin par écrit, lira , prendra des notes, rédigera plus ou moins et mettra en évidence son plan pour parler par la suite.

La première partie de l’oral  consiste en une explication de l’élève avec une question donnée par le professeur sur un papier dans la préparation de l’élève à laquelle répondre pour orienter le texte  pendant 10 minutes suivi d’un entretien. Que l’élève refasse formuler la question s’il a un doute.

la deuxième partie : l’entretien qui suit  dans lequel l’élève doit répondre de façon à montrer au professeur sa compréhension à la question posée à partir de sa liste,  sa culture de l’histoire littéraire ou même de domaines artistiques : cinéma, art ,  son adaptation à un dialogue sur ses goûts. Il doit se mettre en valeur et montrer ainsi son travail de l’année en littérature. Il doit ni être trop timide ni trop à l’aise. Il doit avoir une attitude mesurée.

Qu’il regarde poliment le professeur et surtout organise sa réponse dans sa tête. Son propos doit être bien exprimé et mesuré.  Il doit parfois continuer son idée pour affirmer sa pensée et ne doit pas être forcément influencé par le professeur.

L’élève doit parler le plus possible, s’il laisse parler trop le professeur il ne sera pas bien noté même si le professeur est content. Il est bon qu’il s’affirme dans l’entretien.  Il est bon de s’adapter mais surtout d’être convaincu de son propre propos. Il doit montrer ses connaissances et un certain plaisir à décrire des oeuvres, à montrer qu’il a apprécié ses cours de littérature toute cette année s’il le peut et à la limite apprendre au professeur des oeuvres intéressantes.

 L’élève ne doit pas se laisser distraire par l’élève qui le précède .  Surtout ne pas l’écouter du tout ou quelques secondes mais pas plus. J’ai connu un élève qui mettait des boules quies dans ses oreilles! pourquoi pas? 

Notre élève qui se prépare doit travailler les 30 minutes.  Quand il a rédigé des phrases claires ou des bribes de phrases, il reformule dans sa tête pour que sa formulation soit claire à l’oral . Il  répétera une formulation écrite pour qu’elle devienne « orale ». Vous faites un travail de répétition de formulation pour être à l’aise et qu’il n’y ait pas d’hésitation dans la parole. Apprenez à prendre une tonalité à votre voix, modulez-la, n’allez pas trop vite ni trop lentement, surtout pas trop vite : n’avalez pas les mots : prononcez. Soyez naturel mais intéressant et surtout pas superficiel. 

L’élève devra mettre le plan vide qui sera à remplir avec les champs lexicaux dans chaque partie :

L’introduction : à bien rédiger. Elle doit présenter le texte, poser la question. A ne pas lire mais à reformuler toujours pour être à l’aise à l’oral. On passe de l’écrit à l’oral. On n’écrit pas tout et si on écrit tout on peut surligner en jaune pour que la formulation soit parlée et que vous ne lisiez pas votre texte. Vous vous exercerez à reformuler votre introduction.

La première partie peut être une partie de la question ou tout simplement la lecture au niveau 1 de compréhension : c’est-à-dire : de quoi parle le texte ? Et si vous ne vous souvenez pas des propos du professeur, vous recréez votre analyse du texte, vous recréez  : ex : description ou sens général du texte. Faire les relevés lexicaux de façon choisie, pas en trop grand nombre car c’est lassant. Ne pas être trop méticuleux pour cet aspect.  On lit distinctement ces relevés avec le N° de ligne et on les insère dans des phrases. On fait une phrase d’introduction et de conclusion des relevés lexicaux .

La deuxième partie : c’est la façon dont nous percevons nos jugements à travers les jugements de l’auteur, sa façon de l’exprimer. On analysera la portée de la pensée de l’auteur dans le contexte et là aussi il faut faire des relevés lexicaux choisis sur un ton de voix et à l’aide de phrases qui ne fassent pas « catalogue ».

Conclusion : à bien rédiger. Elle doit résumer ce qu’on a dit et avoir répondu à la question. Eviter de lire aussi votre conclusion. Regardez votre texte, levez le regard et ayez l’air de converser.

Comment apprendre à minuter l’épreuve de l’élève?

la première partie de l’oral est minutée par l’élève. Surtout ne pas dépasser les 10 minutes.

Ne pas faire moins que 7 minutes. Là, il n’aurait pas sa moyenne.

Il apprendra à minuter son oral en 3 ou 4 séances. de 6 minutes à 10 minutes et à apprendre à parler en continu tout comme nous les professeurs sans des » blancs ».

L’entretien dure 10 minutes et selon le professeur.

L’élève s’exercera à avoir une voix moyenne mais audible et à bien prononcer puisqu’ il est face au professeur comme pour une conversation. Il lui aura dit bonjour en prenant le texte . Pendant l’épreuve, il le regardera avec franchise et respect en lui rappelant le texte et la question dans l’introduction quand il sentira que le professeur est disponible. Que l’élève laisse le temps au professeur de noter l’élève précédent en étant lui-même très discret.

Quand il lira, les avant-bras  levés sur le bureau afin de tenir le texte pas trop droit  penché en biais pour qu’il puisse de temps en temps lever les yeux au-dessus du texte vers le professeur et sembler à l’aise.

 

Partager cet article :Email this to someoneShare on FacebookTweet about this on TwitterPin on PinterestShare on Google+