Des livres de fin d’année 2016 à lire ou à offrir

  1. Des recommandations d’astucesdeprof en cette fin d’année 2016 et un appel à des lecteurs professeurs de Lettres en Lycée à devenir rédacteurs  de mon site.

En cette fin de trimestre de l’année 2016, à vous mes professeurs, je vous recommande mes articles dont vous cliquez les liens directement : astuces utiles et liens coups de coeur. 

Des liens de couleur bleue  suivent des articles. Vous pouvez cliquez dessus. Notez aussi les titres des articles (astuces) sur des sujets qui sont les vôtres ou en fonction des mois scolaires. Notez les titres  en question sur rechercher sur le site  et relisez les à l’occasion en cliquant dans leur titre.  

Vous pourrez dès que possible nous faire partager vos savoirs- faire en classe ou votre façon de préparer des cours avec des points précis sur des textes et leurs auteurs et nous vous en remercions.

Ce site doit être en 2017 le vôtre. J’ai besoin de vous  afin que vous puissiez nous faire partager vos astuces pour intéresser et faire progresser vos classes de secondes et premières en Lettres. Je vous en remercie. 

 Je vous souhaite une bonne fin d’année 2016 .

Ecrivez moi vos réflexions sur un article à commentaire sur contact mail : astucesdeprof@gmail.com

ou sur facebook du site astucesdeprof 

Avis à des professeurs :  je souhaite me faire aider dans la rédaction du site qui à ce jour contient 110 astuces.  J’ aurais besoin de quelques uns d’entre vous pour actualiser  l’esprit du site de formation  afin de mieux vous aider. 

Types d’articles ou de compléments d’articles :

Demande de complément d’articles à ceux existant sur : la façon de réaliser une séquence en seconde première avec leurs titres et des oeuvres qui ont pu bien fonctionner avec vos lycéens. Vous aiderez ainsi d’autres professeurs de lettres.

Des compléments d’articles concernant des savoirs faire  à l’intérieur du groupe classe pour faire travailler un aspect de l’écrit en seconde première (type étude de cas).

Des apports de textes littéraires que vous signalez entiers ou en partie en complément aux oeuvres du programme. Des possibilités d’autres oeuvres moins connues d’un même auteur.

Je ne veux pas vous donner un travail supplémentaire mais une réflexion sur votre profession et niveau de classe  peut intéresser d’autres jeunes professeurs.  J’ai besoin des avis de quelques professeurs  débutants dans le métier pour dire à quoi il sont confrontés et comment il ont résolu les difficultés  et d’autres professeurs  ayant au moins  3 ans d’ancienneté  pour rédiger des applications d’études de cas dans leurs cours ou tout simplement des idées d’études de groupements de textes.  Je pourrai éventuellement corriger dans votre sens pour que vous ne passiez pas trop de temps . Vous me direz si vous voulez signer l’article dans son entier ou pas avec pseudo ou pas  ou donner des éléments précis. On saura que l’astuce ne vient pas de moi mais d’un lecteur d’astucesdeprof.com et que  je ne fais que reprendre ses idées représentant  du vécu au présent et une situation réelle . Je fais en sorte de ne pas vous perdre de temps mais j’ai besoin qu’on  formule en des termes précis des évolutions de métier qui vous seront bénéfiques. Rien de tel que de formuler en mots des aspects de sa profession pour s’améliorer.

Ma ligne de conduite du site astucesdeprof.com est  la façon pour vous de faire de bons cours, de  vous cultiver, de vous documenter de façon rapide et efficace, de faire que l’on fasse progresser  et réussir vos élèves. Partagez vos savoirs pour surtout ne pas vous sentir seuls. C’est cela que je souhaite et rendons harmonieuses et apaisées nos classes par le savoir et la culture des Lettres . Que la classe soit un vrai lieu de vie.

Voici quelques livres que j’ai lus ou que je lis à la fin de l’année 2016

2. Des idées de livres à offrir pour les étrennes.

Réflexion sur : de vos manières de lire. De l’art de parler de livres qu’on a peu lus…

livres à lire et à offrir
livres à lire et à offrir

Comment lisez-vous? vos réponses nous intéressent aussi.

J’essaie que ces livres correspondent à des centres d’intérêt qui sont les miens du moment et je cherche qu’ils soient agréables à lire. Je garde les plus difficiles dans la durée en même temps que d’autres que je lis vite.

Quand on est professeur de lettres, il faut savoir lire en même temps plusieurs livres à des stades différents : il peut y en avoir à 5 endroits de l’appartement ou de la maison que l’on regardera de façon plus ou moins approfondies et parfois même ne lire que  des extraits avant ou après le texte que vous aurez à expliquer. Vous ne pouvez pas tout lire car vous allez saturer . Gardez pour  plus tard, vous notez les titres dans le  cahier professionnel de lectures pour plus tard… mais Sachez bien parler d’un livre que vous avez peu lu et surtout sachez expliquer les passages que vous avez retenus, car vous devez faire travailler vos élèves : ce sont eux qui sont importants pas vous (ce sont eux qui vont passer l’examen, pas vous! n’oubliez pas ceci : c’est essentiel. Vous devez mener un élève au but (même si vous ne savez pas encore tout) .   Et que…  personne ne s’en rende compte : croyez en vous à ce moment où vous affirmez que le livre est vraiment passionnant! diminuez le superlatif  au besoin (méfiez-vous quand même ! ).  Faites des fiches, retenez des citations, faites des résumés, retenez les noms des personnages…. voilà! 

Quand vous choisissez un livre voyez la mise en page, la graphie , vos centres d’intérêts, regardez surtout si vous allez le lire facilement ou si vous voulez accéder à plus difficile!  ce qui est très bien. 

3. Des livres classiques ou modernes au programme  à étudier en classe

Attention : quand vous choisissez un livre à étudier allez d’abord chez le Libraire pour savoir si l’édition du livre se fait bien. Car vous pouvez être confronté à une rupture de stock ou d’édition. Vous êtes donc prévoyant et vous ne donnez le titre à acheter qu’en ayant vérifié sans cela …changez de titre d’étude. Cela arrive… souvent. Soyez professionnel et prudent. Renseignez vous auprès du Libraire. Sinon que de problèmes avec les Parents ou les élèves qui n’ont pas de livres! Changez de titre… ou attendez la réédition …

4. Des livres pour le plaisir de lire 

Je lis aussi des livres d’auteurs canadiens. (français) ou d’auteurs francophones. Je lis aussi des romans anglais traduits.

Voici les livres que j’aime lire en ce moment : ils sont dans les premiers titres.

Jean Piat : Et… vous jouez encore !   Mémoires – chez Flammarion.

(voir  facebook du site astucesdeprof.com ) 

Passionnante cette vie de grand acteur (de la Comédie Française). Il a incarné de façon pétillante et pétulante Figaro  (on en profitera pour relire Beaumarchais : le mariage de Figaro et le Barbier de Séville et de les voir au théâtre), de façon admirable Cyrano de Bergerac (relire la pièce d’Edmond Rostand et la fameuse tirade des « nez » où il en faut une mémoire qu’il a toujours eue et même encore maintenant. Dites vous que tout ce que vous ferez apprendre à vos élèves avant l’âge de 12 ans sera acquis et vous continuez encore pour les plus grands.

Il a orienté ensuite sa carrière dans les théâtres privés, a connu Françoise Dorin (auteur de pièces de théâtre nombreuses) dont il est le mari et a joué dans ses pièces . Il continue de jouer encore d’où le titre de son livre que vous aurez plaisir à lire. Vous apprendrez beaucoup de choses. Il y a une série de textes à la fin du livre que Jean Piat nous donne à lire tant il les a dits et redits.

A incarné le personnage de Robert d’Artois dans une série historique de télévision : dans « les Rois Maudits »de Maurice Druon (dont vous pouvez lire les livres historiques).

Lisez absolument ce livre en tant que professeur de Lettres de seconde, première et donnez le à lire… Ce sera un très joli cadeau.

Vous pouvez lire selon vos désirs dans l’ordre ou dans le désordre chaque entretien d’auteur durant plus ou moins longtemps. Entretien que l’auteur fait de façon très libre comme d’habitude : on le trouvera parfois familier mais respectueux toujours du talent de la personne. Il vous ouvrira les portes des écrivains de notre siècle. Je vous le conseille en tant que jeune professeur de lettres.

Je vous ai signalé d’aller dans vos librairies pour regarder tous les titres de livres de rentrée, de premier livre et les livres qui ont obtenu des Prix : certains se lisent bien d’autres demandent du temps et supposent pour vous que vous puissiez lire plusieurs livres à la fois à divers moments de la journée d’autant que vous devez lire votre programme « classique » régulièrement ou du moins savoir bien introduire et expliquer vos textes à faire étudier à vos élèves. Donc quand vous avez du temps, et pas de correction, lisez quand même une petite demi heure par jour… selon vos obligations et espérons par plaisir et choix.

J’ai lu Astrid Manfredi : la petite barbare – Chez Belfond.

Qui révèle la vie d’une jeune femme marginale. L’écriture est très travaillée et la mise en situation du personnage intense à faire frémir. Un phénomène de société qui se libère par l’écriture.

Jean-Marie Rouart de l’Académie française est très intéressant aussi  et agréable à lire. On peut lire des romans sur des grands peintres qui faisaient partie de sa famille .

 Vous pouvez vous intéresser sur un plan personnel sur les grands auteurs canadiens tels que : 

Anne Hébert, Louis Hémon (Maria Chapdelaine), Gabrielle Roy et tant d’autres.

On lira de Denise Pérusse : Pays littéraires du Québec : guide des lieux d’écrivains.

Edition l’Hexagone/ vlb éditeur. On aura la liste de beaucoup d’auteurs.

Vous entrez dans ces grands espaces, neigeux… c’est une littérature à part entière avec sa géographie. Des descendants des français sont toujours dans ces pays du Québec et ont des liens avec des régions en Normandie.

Ce sont des livres épais, à plusieurs tomes se lisant très bien. Il existe un grand nombre d’auteurs canadiens français. A Paris vous avez 2 librairies que je connais canadiennes françaises (et anglaise) . Documentez-vous . 

Je vous ai dit que vous ne pouvez tout lire, lisez de façon normale et agréable et ne prétendez pas tout lire et tenez-vous au courant.  Furetez dans les librairies. Que vous ayez un vernis de littérature.

Il n’y a pas que les prix que vous pouvez faire lire . Faites lire des auteurs que vous voyez aussi sur les tables de libraires.

Certaines librairies font de courts résumés extraordinaires pour le lecteur : voir au Divan rue de la Convention et ailleurs à la librairie de Deauville et ailleurs encore dont vous nous donnerez l’adresse. D’autres vous aideront de façon précise sur vos choix du moment que vous leur demandez. Faites la démarche. Elle fait partie de votre profession de professeur de Lettres en seconde première et à tous niveaux et même si vous n’êtes pas professeur mais c’est plus facile de lire si vous n’êtes pas professeur car vous aurez plus le temps. Dites-nous comment vous choisissez vos livres ? Lisez vous en achetant des livres en Librairies ou en bibliothèques ou médiathèques ?

Merci de nous répondre sur commenter ou sur facebook du site astucesdeprof. com

Donnez nous de bons auteurs que vous aimez.

5. Voici les titres de certains Prix Littéraires de l’ année 2016 :

Prix Goncourt : Chanson douce de Leila Slimani

Prix Renaudot : Babylone : de Yasmina Reza 

Grand Prix du roman de l’Académie française : le dernier des nôtres . Une histoire d’amour interdite d’Adélaïde de Clermont Tonnerre.

Vous savez qu’il existe des prix des Lycéens : Delphine de Vigan a reçu ce prix.  Il existe d’autres prix, prix Médicis, prix Femina, prix interallié . Toutes les tranches d’âges sont donc représentées en littérature. Le livre papier se porte bien en même temps que le livre numérique.  A vous de choisir et d’orienter vos élèves et place à vos Libraires. 

Partager cet article :Email this to someoneShare on FacebookTweet about this on TwitterPin on PinterestShare on Google+

Le poids des mots chez Beaumarchais : Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro

Attention à vos paroles, aux poids des mots … Avec deux  tirades de Beaumarchais, vous savez tout du monde et de la Société du 18 ème siècle …et de la nôtre 3 siècles après.  Apprenez- les : elles font de l’effet ! Vous retrouverez malheureusement  les mêmes situations de détournement de la vérité à des fins honteuses avec les rumeurs et les scandales de notre société du 21 ème siècle. La presse dite à scandale les utilise sans cesse.  Sachez vous méfier des rumeurs, ne les croyez pas  et arrêtons de les utiliser. Elles sont lamentables le plus souvent et aboutissent à des drames personnels.  

Je ne peux m’empêcher de vous rappeler les 2 extraits  les plus importants encore de notre pensée française avec Beaumarchais (1732-1799) que ce soit dans le Barbier de Séville ou dans le Mariage de Figaro. Ses mots sont percutants à travers ses personnages. Pas étonnant qu’il ait fait de la prison!  Il nous faut donc mesurer nos paroles… nous aussi. N’écoutons pas non plus ces « vérités ».

 Apprenons à bien vous informer et ne soyons pas séduits par les pensées détournées de leur véritable but . La Presse ne semblerait-elle qu’être capable que de nuire? Sachons repérer la Presse qui dit les mots vrais. Faites reconnaître à vos élèves une presse objective ou la plus impartiale possible.  Apprenons à nos élèves à s’informer et à comprendre quel est le but d’une certaine presse . Montrez comment ils peuvent choisir leur mode d’être informés. Attention à la désinformation ou à la surinformation.  Qu’ils soient conscients qu’ils risquent d’être manipulés tant avec la presse écrite qu’avec les autres médias oraux.

 Voici la fameuse réplique sur « la calomnie »  suivie de celle concernant la liberté de la Presse.

La calomnie

Bazile, organiste, maître à chanter de Rosine dans le Barbier de Séville, acte 2 sc.8

 » La calomnie, monsieur! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse!… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glissez en l’oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche. Il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel , un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait? « 

Le monologue de Figaro dans Le Mariage de Figaro Acte 5, sc . 3

Là dans cet extrait fameux, la vision de la femme a beaucoup changé mais il faut la connaître. Vous pourrez la discuter! Il la fige dans la tromperie car la femme n’avait pas d’autre ressource que de se défendre en « trompant » l’homme qui la dominait et où celle-ci  avait bien peu de place. Il existe des sociétés encore de la sorte. Attention à ne pas retourner dans des schémas où la femme n’a pas sa place. Il faut créer maintenant un équilibre homme femme dans leurs rapports amoureux et dans leur place dans la société  comme de tout temps le théâtre l’a fait de façon idéale. Nous avons avancé mais il y a encore du chemin à faire selon les états de sociétés. Avec Beaumarchais les sujets essentiels sur la vie de l’Homme et de la femme sont toujours objets de réflexions.

Beaumarchais est vraiment une référence lui qui a pu être si censuré : après la calomnie, il y a ce qu’il dit sur la femme.

Figaro rappelle sa vie dans ce fameux monologue commençant par 3 fois le mot femme :

« O femme! femme! femme! créature faible et décevante! … nul animal crée ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper? »

puis Figaro rappelle les places qu’il a faites, les moments où il était sans emploi – nous sommes incroyablement dans de mêmes  périodes où des hommes et des femmes sont sans emploi au 21 ème siècle.  Figaro va donc se mettre à écrire ayant le Temps.

  Or, il n’a pas le droit d’écrire sur des sujets dits « épineux ». Dans la presse, pouvons-nous tout dire? – Non. Il y a des lois. Il y a plus ou moins de censure selon les pays. En France on le sait il y a la liberté de la Presse que nous envient les autres pays car Il y a aussi des lois qui protègent l’individu. D’outrepasser ce droit entraîne des peines juridiques. On ne peut pas « tout » dire. Sachons le poids des mots.

 Autant de sujets auxquels bien réfléchir à notre époque où une certaine presse falsifie les mots pour « vendre ».  Beaumarchais sait de quoi il  parle quand il parle de la liberté de la Presse. Vous pourrez traiter de ce sujet avec vos élèves et réfléchir avec eux. Cette Liberté de la Presse est essentielle et en même temps c’est à chacun de savoir comment elle peut perturber des individus qui ne recherchaient pas le scandale. Cette Liberté de la Presse est à remettre sans cesse en question. Un de vos cours peut avoir pour objet d’étude : la Presse dans la Littérature. C’est un sujet sans fin… Qu’ils lisent divers titres de journaux pour être des citoyens avertis, qu’ils écoutent les radios et choisissent leurs moyens d’être bien informés, tout réside dans le support journalistique que l’on choisit.

Voici la fameuse phrase qui est depuis  longtemps en en-tête du quotidien Le Figaro  ( très beau titre reprenant le nom du personnage Figaro de Beaumarchais ).

« je lui dirais…que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits ». 

il poursuit :

« …on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et, croyant n’aller sur les brisées d’aucun autre, je le nomme Journal inutile  » . 

 

Partager cet article :Email this to someoneShare on FacebookTweet about this on TwitterPin on PinterestShare on Google+